Laurent SIGISMEAU, le chef d’orchestre du CGSP.

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Entraineur au CGSP, nous partons à la rencontre de cet entraineur passionné.

Le Comité : Qu'est qui a fait que vous vous êtes pris de passion pour la gymnastique ?

Laurent SIGISMEAU: A la fac en STAPS, nous avons dû intervenir dans des clubs, pour apprendre le métier d’entraineur. J’ai démarré ce stage au club de Saint-Louis et j’ai tout de suite eu besoin d’en savoir plus. Aux heures où je n’avais pas cours, j’allais aider le prof de gym sur les groupes non spécialistes. Car la gym est sport obligatoire en STAPS.

Apprendre aux autres des acrobaties en utilisant les sensations que l’on connait déjà ! c’est ça qui me passionnait.

 

Aviez-vous pensé à une autre profession ?

J’étais dans cette branche pour aller vers professeur d’EPS à l’origine. Mais je me suis vite rendu compte, que je préférais l’idée de faire progresser un enfant de ses débuts jusqu’au plus haut niveau qui lui est possible dans un sport unique, que de lui faire pratiquer plusieurs sports sans plus d’objectifs.

Avez-vous d'autres passions ?

Je joue de la guitare. C’est ma passion principale. Le fait de réfléchir sur des notes de musique, des fois, me permet de mettre le cerveau sur « off » et d’oublier tous les petits tracas que je peux avoir dans mon métier.

Depuis combien de temps entrainez-vous ?

J’entraine depuis 20 ans maintenant. Dont 3 ans dans la Drôme (26) de 2002 à 2005, et le reste du temps au club de Saint-Pierre.

 

Avez-vous des personnes qui vous ont marqué dans le milieu de la gym ?

 La personne qui m’a le plus marquée, c’est Monsieur Patrick MERMET, quand il était CTR de la Réunion. Peut-être parce que j’étais à ses côtés quand il a monté le CHAG (Classes à Horaires Aménagées en Gymnastique) de Saint-Denis. Quand il a choisi l’entraineur qui allait intervenir sur ces CHAG : Monsieur Gérard BAJARD.

J’avais besoin de ressentir que même dans mon club c’était faisable de voir plus haut et dans toutes les formations et interventions, il me l’a fait ressentir.

 

Si oui, quels en ont été les bénéfices ?

Le projet CHAG de Saint-Pierre à été présenté à la mairie en 2006, juste après mon Brevet d’Etat. Mais personne ne voulait me suivre. Peut-être pas assez mûr, ou manque de résultats, …. J’ai donc quand même voulu augmenter le nombre d’heures d’entrainement de certains gymnastes car je voulais rivaliser contre les Portois et les Dionysiens. Et c’est de là que tout est parti.

 

Vous êtes responsable du dispositif horaire aménagé le club a obtenu la reconnaissance de club formateur en trampoline

Comment avez-vous fait pour en arriver là ?

Dans un premier temps, je peux remercier les anciens présidents du CGymSP : Thierry THOMAS et Bertrand FRANCOMME, et la présidente actuelle : Audrey FAGGION, y compris leurs Conseils d’Administration respectifs, qui m’ont beaucoup aidé dans la structuration et la stabilité financière du Club.

Aussi, j’ai de la chance d’avoir une équipe stable d’entraineurs comme celle qui travaille avec moi tous les jours, Laëtitia, Fred, Floriane, Stéphane, et Bénédicte, dans la convivialité, les sourires, et la passion de la gymnastique.

Enfin, j’ai toujours considéré que les « CHAG », étaient un super projet pour tout le monde (l’enfant, les parents, l’école, la mairie, …). Il fallait donc, que les décideurs pensent comme moi. C’est tout !

 

Quel est votre prochain challenge ?

En ce qui concerne la gymnastique féminine, je voudrais que les gymnastes de Saint-Pierre soient compétitives en catégorie Elite et que le club devienne « Club Formateur ».

En Trampoline, une entrée en équipe de France serait le TOP ! ! !

Et de manière générale, un Gymnase spécialisé à Saint-Pierre, avec accueil de publique.

 

Les valeurs que vous voulez inculquer dans votre club ?

Le respect : des autres, de ses partenaires, des adversaires, ….

Le goût de l’effort : car on n’a rien sans rien

 

Comment gérez-vous la crise en ce moment ?

Difficilement !

-Si le gymnase reste ouvert, nous devons penser au nombre d’adhérents, prioritairement car il faut assurer les salaires. Il faudra pour cela peut-être diminuer le nombre d’heures d’entrainement des compétiteurs et libérer la place pour permettre d’accueillir plus d’adhérents.

 

-Il est difficile pour nous et pour les gymnastes de viser un objectif compétitif. Du coup, la motivation en prend un coup.

 

Je ne sais pas encore comment, mais il va falloir assurer les 2 points……

 

Merci Laurent d’avoir pris le temps de nous répondre et nous lui souhaitons une bonne saison gymnique malgré la crise.